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Par tes yeux

Un projet théâtral

Trois regards d’ados

Trois continents

À notre époque de mondialisation manifeste, où se situent les similitudes et les différences dans les regards que les adolescents portent sur le monde ? 
Trois auteurs francophones se proposent de mettre en scène ces différents visages du monde, afin d’offrir aux jeunes l’occasion d’une réflexion d’ensemble. 
Trois voix intriquées, entremêlées, tissées comme le sont de plus en plus les destins des êtres humains vivant aujourd’hui 

Loin de Bordeaux, Norma digère mal le déplacement rural entrainé par la rupture de ses parents. Le premier soir à l’internat, elle écrase un scarabée. Mais est-ce bien un scarabée ? 
À Montréal, Mimi écrit sa série en dix épisodes. Elle veut un travail. De l’argent. Pour vivre le confort et la démesure de la société nord-américaine. Une voisine lui propose de garder son chien. Mimi n’aime pas les animaux. Enfin, c’est ce qu’elle croyait. 
À Yaoundé, un jeune homme est vendeur de bananes au carrefour. Il regarde la fille de l’heure passer. La fille de l’heure dont il rêve depuis longtemps. Il sait ce qu’elle attend et il attend lui aussi le moment pour aller vers elle. 

Ces trois histoires se déroulent en même temps dans le monde. Quel lien secret les unit ? 

Oratorio Vigilant Animal - Opus final

Oratorio Vigilant Animal met en avant les relations entre littérature et musique, corps et voix.

Cycle musical mais également cycle sur la violence en 3 opus, Oratorio Vigilant Animal traite des relations inter-individuelles. Au travers d’expériences limites comme une passion amoureuse, l’extrême solitude dans les grands ensembles ou encore la rupture de transmission entre générations, l’Oratorio pose la question de notre vigilance.

Sur le plateau, trois comédiennes dont la performeuse Rebecca Chaillon, Audrey Saffré et Lymia Vitte font le portrait d’une humanité en souffrance. Chaque opus qu’elles interprètent est dédié à l’histoire d’un personnage masculin aux prises avec ses émotions, jusqu’au final, où ces 3 personnages se croisent.
Elles jouent de la voix, usent du maquillage et du nu. En se transformant, elles excèdent la simple signification du texte. Il se dégage de l’Oratorio comme une aura : une figure autre qui serait à la fois le personnage et la performeuse narratrice au charisme captivant.
La proposition se nourrit de l’androgynie des comédiennes et du trouble qu’opère cette double narration au masculin/féminin.
La musique live qui accompagne le texte - direct et puissant - agit à la manière d’une bande originale de film et vient souligner les actions ou offre un contre-point. L’altiste Élodie Robine et le guitariste Grégory Buzinet forment un premier duo acoustique (blues primitif, ballade ternaire), puis avec Suzanne Péchenart à la basse électrique, le duo devient électronique par l’utilisation de synthétiseurs analogiques.

La mise en scène minimale de ces trois courts soli, s’augmente d’une vidéo projetée à la manière des films “tapisseries” (de la Factory de Warhol). Par des jeux de rythmes et de montage, le film prolonge l’aspect cinétique de la proposition.

Dans l’opus 3, on suit l’histoire de Gary Heffes, un écrivain à succès. Depuis quelques temps, son corps le lâche, sujet à des chutes de tension brutales, il devient maladroit et inattentif, jusqu’à se faire renverser dans la rue. Ce jour-là, Gary fait la connaissance de Pal qui tente de se faire aimer de lui et demande de l’aide… Pal veut lui aussi devenir quelqu’un. Il supplie Gary de l’y aider. Tout bascule quand Pal et Mélanie insistent et le séquestrent dans l’appartement de leur cité. Gary Heffes est incapable de répondre à leurs attentes, en revanche, il saisit l’occasion de cette confrontation pour se raviver et regagner peu à peu l’animalité qu’il lui faisait défaut.
Dans la même implantation scénique, ce dernier opus expose un nouveau personnage et offre une résolution symbolique à l’ensemble de l’Oratorio. La composition musicale de ce final sera plus électrique. La réalisation du film sera confié à João Garcia, photographe et vidéaste avec lequel Dromosphère mène tous ses projets.

Vieux Blond

Texte Lauréat de l’Aide à la création de textes dramatiques ARTCENA 2019

Dans la peau de Kurt Cobain...

L’éternel chanteur du groupe de rock Nirvana se réveille,
vingt ans après sa disparition, dans un camping de Corrèze,
entouré de trois jeunes musiciens qui espèrent le voir
remonter sur scène.
Sur la route, afin de se rendre compte de l’existence de ce
vieux blond ressemblant comme deux gouttes d’eau à Kurt
Cobain, un homme se remémore ses années 90. Il mène
son enquête, repense à sa bande de copains... dont les
plus géniaux, les plus fêtards et les plus mal en point sont
partis. Morts ou exilés.
À la façon d’un road movie, Vieux Blond est une introspection
sombre et drolatique à propos de la jeunesse envolée.
Une fresque politique qui contient en germe la question
des origines de la colère et de la violence contemporaine.

Calendrier
Phase 1 : De mars 2021 au printemps 2022 (mise en lecture en plusieurs épisodes ; création d’une forme en extérieur en intégralité)
Phase 2 : De septembre 2022 à l’automne 2023 (mise en espace en plusieurs épisodes ; création d’une forme en salle en intégralité)
Résidences
Forme extérieure
— du 15 au 20 mars 2021 à La Gare Mondiale, Bergerac (24)
— du 28 février au 5 mars 2022 au Théâtre de L’horizon à La Rochelle (17)
— du 4 au 9 avril 2022 à Graines de Rue à Bessines (87)
— du 18 au 23 avril au CNAREP de La Rochelle (17)
— entre le 1 et le 15 mai 2022, lieux à trouver
Forme en salle
— 5 semaines entre septembre 2022 et septembre 2023 à trouver
— 1 semaine à l’automne 2023 avec Les Francophonies à Limoges (lieu à déterminer)
Créations
— Forme extérieure / mai 2022 dans le cadre du Festival Faites le mur du CNAREP de La Rochelle
— Forme en salle / automne 2023 dans le cadre des Zébrures d’Automne des Francophonies à Limoges